Ca
Arabie Saoudite

Née de mère syrienne, MONA MOSLY a beaucoup appris de la culture culinaire libanosyrienne. Elle s’est formée professionnellement en Suisse, puis au Cordon Bleu à Londres avant de partir en France au Plaza Athénée. Magré les difficultés pour une femme d’exercer, elle a tenu à revenir à Jeddah. Elle y est désormais reconnue comme chef à part entière, la première femme saoudienne à exercer dans ce domaine. Agée de 27 ans, elle est jury de The Taste, le reality show de cuisine du Moyen-Orient.

Quelle place tient la crème dans votre pâtisserie ?
Mona Mosly :

La crème reste très importante car nous l’utilisons dans la plupart des recettes. Elle ajoute de la richesse dans les saveurs et du soyeux dans les consistances.

Quels traitements faites-vous de la crème ?
Mona Mosly :

Je m’en sers essentiellement pour enrichir les textures, du coup c’est en chantilly que je préfère l’utiliser.

On met de la crème à peu près partout dans notre cuisine
Quels en sont ses usages ?
Mona Mosly :

Dans beaucoup de pâtisseries à la française, comme les millefeuilles que l’on a baptisés Napoléon, ou dans des tartes. Mais également dans nos desserts traditionnels comme les Basbosa, Kunafa, Umm Ali, Mahalabia. En fait, on en met à peu près partout dans notre cuisine : les soupes, les sauces et même dans le café.

Quelle est votre création la plus à la gloire de la crème ?
Mona Mosly :

Je suis une énorme fan des éclairs alors c’est à eux que je pense, et un peu à la glace aussi.

La crème, vous diriez que vous l’aimez beaucoup, passionnément, à la folie ?
Mona Mosly :

Je l’apprécie beaucoup. C’est un des ingrédients essentiels de ma cuisine.

Quel est votre gâteau fétiche à la crème ?
Mona Mosly :

L’éclair, définitivement !